Lingerie : Que Font les Marques de leurs Invendus ?
Lingerie : Que Font les Marques de leurs Invendus ?

Lingerie : que font les marques de
leurs invendus ?

Chaînes de prêt-à-porter, boutiques en ligne, haute couture… Nous croulons sous les vêtements ! À l’heure où la fast fashion se confronte à la prise de conscience environnementale, les modes de consommation et de production sont remis en cause.

Dans ce contexte, que font les marques de leurs invendus en lingerie ? Où trouver ces articles de qualité à moindre coût ? Découvrons-le ensemble !

 

 

Qu’est-ce qu’un invendu textile ?

On qualifie d’invendu un article neuf qui n’a pas été acheté dans le délai de commercialisation imparti par la marque (en boutique ou en ligne).

On distingue 2 catégories. Les invendus bruts représentent l’ensemble des marchandises non écoulées en interne : ils n’ont trouvé preneur ni au prix normal, ni en soldes, ni dans les magasins d’usine de l’enseigne, ni à un tarif avantageux auprès de son personnel. Les invendus résiduels sont les pièces restantes après déstockage chez des acteurs externes.


Les principales causes de ces surplus de 
stock sont :

  • l’obsolescence marketing (fins de collection, changement de packaging, etc.) ;
  • les défauts de fabrication (coule
    urs, coutures) ;
  • la mauvaise estimation des quantités consommées (surproduction) ;
  • la mode et les goûts (produit qui n’a pas plu) ;
  • le retour des achats neufs sur Internet.

 

D’après une étude publiée par l’ADEME (Agence de la transition écologique), les invendus en lingerie, vêtements et chaussures représentaient 4,1 % du chiffre d’affaires du secteur textile français en 2019, soit une valeur marchande d’environ 1,7 milliard d’euros. Ce chiffre témoigne du perfectionnement des enseignes puisqu’en 2014, on comptait 9 % d’invendus en lingerie/vêtements et 3 % en chaussures. Mais alors, que font les marques de ces invendus textiles ?

 

Lingerie : Que Font les Marques de leurs Invendus ?

 

 

Où acheter les invendus des grandes marques de lingerie ?

Après avoir utilisé leurs propres canaux de distribution, les créateurs de sous-vêtements recourent en premier lieu à la vente à des spécialistes :

  • les pure players(commerces en ligne tels que les sites web de ventes privées) ;
  • les soldeurs (magasins dédiés aux articles démarqués, dégriffés, invendus, fins de stock, ventes judiciaires, saisies douanières) ;
  • les grossistes en déstockage (revendeurs).


Le grossiste peut s’adresser à la fois aux professionnels et aux particuliers. Il achète en gros volumes et sert d’intermédiaire en revendant des lots moins importants à des gérants de boutiques, à des exposants (marchés) ou à des e-commerçants.

Il se constitue un catalogue de références ciblées pour satisfaire ces clients mais s’adresse aussi à une audience de consommateurs, lorsqu’il pratique la vente au détail.

Notre société, Les Dessous Rennais, fait partie des revendeurs ayant cette double casquette. Nous nous sommes spécialisés dans les sous-vêtements et accessoires pour femmes, hommes et enfants que nous sélectionnons auprès des meilleures marques françaises.

Dans notre magasin près de Rennes, nous proposons en direct aux particuliers ces invendus à prix réduit, trois après-midi par semaine (lingerie, chaussettes et collants, maillots de bain, etc.). Nous annonçons nos différents arrivages sur notre page Facebook et Instagram.

 

 

Que deviennent les invendus résiduels de l’habillement ?

Une fois toutes les opportunités de vente exploitées, que font les marques de leurs invendus en lingerie ? Depuis le 1er janvier 2022, elles ne doivent plus, en France, les détruire (Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire). 

Elles peuvent faire un don à des acteurs associatifs locaux ou à des réseaux nationaux : Croix Rouge, PACTE, Partagence, Agence du Don en Nature.

Les enseignes veillent à ce que les associations ne revendent pas les articles et ne présentent pas d’orientation politique ou religieuse. Elles apprennent aussi à mieux gérer leurs stocks, ce qui réduit le recours au don. C’est d’autant plus vrai pour le secteur du luxe, dont la valeur repose sur l’exclusivité. La haute couture privilégie une production limitée et adaptée à ses clients.

Le recyclage des vêtements en nouvelle matière première constitue une autre issue. Cependant, il n’est pas toujours possible : la fast fashion emploie des fibres plutôt dégradées qui sont peu réutilisables. De plus, il n’existe pas encore de moyen technique pour recycler les tissus composés d’un mélange de fibres.

Lingerie : Que Font les Marques de leurs Invendus ?

L’upcycling (concevoir du neuf à partir de matériaux récupérés) apporte sa pierre à l’édifice :

  • réutilisation de chutes de cuir ou d’anciens tissus par les designers ;
  • partenariats avec des start-up spécialisées dans la récupération de fibres pour fabriquer des bobines de fil ;
  • création d’objets (transformation de pulls en coussins, etc.).


Ce que font les marques pour des invendus en lingerie moins nombreux témoigne de l’évolution de leur logique environnementale. Nous pouvons tous limiter le gaspillage en donnant une seconde vie à ces articles, encore neufs.

Rejoignez-nous les lundis, mercredis et vendredis après-midi, dans notre magasin à Laillé, pour trouver votre bonheur et bénéficier de nos conseils en lingerie de marque !